L'affaire, conclue avec une économie et une perspicacité remarquables, a vu Jordan Harris et un choix de deuxième tour en 2025 partir, enrichissant ainsi l'arsenal offensif du CH.
Cette transaction, cependant, ne s'est pas déroulée sans rebondissements. Avant que le CH ne sécurise ses services, Patrik Laine avait été la cible des Flyers de Philadelphie.
Cependant, il a choisi de ne pas lever sa clause de non-échange pour un déménagement en Pennsylvanie, une décision qui a suscité beaucoup de spéculations et de discussions.
Le Wild du Minnesota avait montré un intérêt significatif pour Laine, comme l'a révélé Elliott Friedman dans une récente édition du balado 32 Thoughts.
Malgré cet intérêt, les contraintes financières du Wild liées aux rachats de contrats de Zach Parise et Ryan Suter, qui immobilisent plus de 14,7 millions de dollars de la masse salariale, ont rendu l'opération impossible.
Cette situation a laissé le champ libre à Hughes pour manoeuvrer habilement et assurer l'arrivée de Laine à Montréal, une stratégie qui s'avère payante pour le Canadien.
La gestion de la masse salariale par Hughes depuis son arrivée au club a été exemplaire, lui permettant de prendre en charge l'intégralité du contrat de Laine sans compromettre la flexibilité financière de l'équipe.
Elliotte Friedman, lors de son podcast, n'a pas manqué de partager son enthousiasme pour l'avenir du Canadien de Montréal, affirmant être un « défenseur du futur » de l'équipe. Son optimisme est un écho puissant dans l'univers du hockey, surtout lorsqu'il provient d'une voix aussi respectée.
L'arrivée de Laine est non seulement un coup d'éclat sur le plan sportif mais aussi une manoeuvre financière astucieuse, prouvant une fois de plus que les échecs des uns font les succès des autres.