CH: St-Louis s'est fait remettre à sa place à son arrivée à Montréal
Martin St-Louis épate la galerie, c'est le moins qu'on puisse dire. Les médias ont un coup de coeur pour lui, ainsi que les amateurs.
Malgré une saison plus qu'ordinaire, et malgré une fiche négative depuis son arrivée avec le CH, l'ancien gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay file le parfait bonheur avec les membres des médias.
Depuis son arrivée en tant qu'entraîneur du Canadien, Martin St-Louis a une fiche peu reluisante de 61-81-22 en 164 matchs de saison régulière, n'ayant pas atteint les séries, et de loin, pendant ces deux dernières années. Se classant au 28e rang sur 32 équipes, au cours de ces deux saisons.
Malgré tout ça, les médias montréalais aiment bien l'entraîneur et apprécient la relation qu'ils ont avec lui. D'autant plus que certains journalistes s'attendaient à avoir des relations tendues avec St-Louis.
Sa réputation le suivait.
Comme Éric Leblanc de RDS le rapporte, le clan du balado Esprit Sportif, une collaboration Urbania et RDS, a apporté un autre angle de l'entraîneur du Bleu-Blanc-Rouge.
On y mentionne que lorsque St-Louis s'est amené avec le CH, plusieurs étaient très surpris du choix de Jeff Gorton et Kent Hughes. C'était audacieux comme choix, c'est le moins que l'on puisse dire. St-Louis n'avait que dirigé des équipes de niveau Pee-wee et Bantam. Faire le saut du niveau Bantam à la LNH, à Montréal, par-dessus le marché, c'est tout un saut en parachute.
Le dernier inquiet était probablement St-Louis, lui-même. Il avait l'habitude d'être le négligé. Il a bâti sa carrière là-dessus, et il en a connu toute une carrière!
Mais le plus surprenant de tout, c'est l'attitude et le calme du gars originaire de Laval. On l'a plutôt connu avec ses yeux perçants et défiant qui que ce soit qui le remettait en question. Ce qui a eu pour effet d'apporter une certaine méfiance des journalistes de Montréal.
D'ailleurs, Éric Leblanc dans son texte y va d'une anecdote:
Il y a quelques années, par une journée typique de saison régulière, St-Louis était de passage au Centre Bell en tant que joueur de l'équipe adverse. Ce vaillant collègue avait obtenu l'affectation de couvrir l'entraînement.
Après le point de presse accordé par St-Louis, il a voulu poursuivre la conversation avec l'attaquant afin d'établir un contact avec lui. C'est alors que St-Louis, après quelques instants, l'a regardé, avec ses yeux perçants, en lançant une phrase sèche du style « Je peux m'en aller maintenant, l'entrevue est finie! ». De quoi vouloir fondre dans le plancher de béton du Centre Bell... » - Éric Leblanc
C'est cette attitude que l'on connaissait de St-Louis. De n'avoir aucun filtre et être direct. Mais cette transformation du petit attaquant revient, semble-t-il, à Chantal Machabée.
Elle lui aurait dit, selon Leblanc, qui cite Chantal:
On connaît la suite. Martin qui y va de déclaration aussi simpliste que drôle. Que ce soit de jouer « ta game dans la game » ou encore « trouver la bonne chaise ». Ce vent de fraîcheur apporté par Martin fait en sorte que la reconstruction passe beaucoup mieux auprès des journalistes et des amateurs du CH.
Sa fiche peu reluisante, comme mentionné, n'est plus aussi importante tout à coup.
Les journalistes sont indulgents comme jamais ils ne l'ont été avec un entraîneur du Bleu-Blanc-Rouge ces dernières années. Tout baigne dans l'huile, on dirait bien.
À savoir si le gagnant du Trophé Hart en 2004 sera derrière le banc encore longtemps, personne ne sait, mais pour l'instant, la lune de miel de St-Louis avec les journalistes semble se poursuivre.
Jusqu'à quand?
Crédit:
RDS sur X - La transformation de Martin St-Louis depuis qu'il est entraîneur - Esprit Sportif
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