Cette réalité crée un déséquilibre, surtout pour les équipes situées dans des régions à fiscalité élevée.
Bill Daly, le bras droit de Gary Bettman, lors d'une entrevue avec Michael Russo de The Athletic, a reconnu l'existence du problème, tout en soulignant l'absence de solutions simples.
La discussion sur cette question est fréquente au sein de la ligue et parmi les directeurs généraux, mais la complexité du problème rend difficile toute modification rapide de la convention collective.
La frustration monte chez les joueurs, notamment ceux au Canada, qui perçoivent cet avantage fiscal comme un obstacle majeur. Shane Pinto, attaquant des Sénateurs d'Ottawa, a exprimé son mécontentement, suggérant que les joueurs autonomes sans compensation privilégient les équipes des États sans impôt sur le revenu.
Cette situation est illustrée par les récentes finales de la Coupe Stanley, où une majorité des équipes championnes et finalistes proviennent d'États sans impôt sur le revenu.
Face à cette situation, certaines équipes comme celles dirigées par Kent Hughes optent pour des approches alternatives. Hughes, par exemple, mise sur le repêchage et des contrats à long terme pour les jeunes talents, afin de les garder dans son équipe, réduisant ainsi l'impact de la fiscalité.
L'admission par Bill Daly que le statu quo pourrait persister n'est pas nécessairement rassurante pour les équipes comme le Canadien de Montréal, qui cherchent à attirer des talents malgré un cadre fiscal moins avantageux.